25. Elisabeth BURNET

Avis exprimé par Carte T

Merci de m’adresser les coordonnées email de l’entité qui centralise les candidatures professionnelles.

Wish you a sucessfull business story !!!

25. Raymonde et Michel MERMET

Question exprimée par Carte T

Les plastiques PET sont-ils recyclables un très grand nombre de fois (« à l’infini ») comme le verre ?

Par rapport à leur production (et à celle du verre), quelle économie d’énergie le recyclage représente-t-il ?

Qu’en est-il du bilan carbone des procédés employés ?

Réponse : 

Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

Avec la technologie de recyclage par dépolymérisation développée par Loop Industries, les plastiques PET pourront en effet être recyclés à l’infini, avec une qualité de matériau vierge. C’est le principal intérêt de cette technologie par rapport au recyclage mécanique, lequel s’accompagne d’une dégradation du matériau d’origine qui peut limiter le recyclage dans le temps (cf. Fiche thématique : Les différentes technologies de recyclage du plastique www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/Les-differentes-technologies-de-recyclage-du-plastique.pdf).

Quel que soit le procédé utilisé, le recyclage est un levier majeur pour réduire l’impact environnemental de la production de plastique : le recyclage d’une tonne de plastique permet par exemple de réduire de 2 tonnes les émissions de CO2 et d’économiser 7 450 kW. Les économies d’énergie sont encore plus importantes par rapport à la production de verre, dont le bilan carbone en phase de production est plus élevé que celui du plastique. D’autres critères doivent cependant être pris en compte pour comparer ces deux matériaux, le verre étant également réutilisable et recyclable.

En termes de bilan carbone, l’analyse du cycle de vie (ACV) du projet montre que la production et la valorisation de 70 000 tonnes de plastique PET recyclé émettrait 75 à 77 000 tonnes de CO2 équivalent/an, contre 360 000 tonnes/an si ce même PET était produit à base de pétrole comme c’est le cas aujourd’hui. Le projet PARKES permettrait donc une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

24. Gérard KIEFER

Question exprimée par Carte T

Y aura-t-il des odeurs ? Du bruit (usine en service)

Des routes supplémentaires ? Problème d’engorgement pour approvisionner les matières à recycler.

Combien d’accès à l’usine ?

Réponse: 

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Concernant la première usine de préparation des déchets plastiques, le risque d’odeur serait très limité : les déchets fermentescibles seront exclus du plan d’approvisionnement, leur part dans les déchets entrants sera donc très marginale. Les matières plastiques seront majoritairement reçues sous la forme de balles compactées, ne générant pas d’odeur hors du périmètre de l’installation, selon le retour d’expérience des recycleurs mécaniques d’emballages plastiques depuis de nombreuses années.
La deuxième usine, dédiée à la dépolymérisation du plastique PET, disposera de dispositifs efficaces de capture et traitement des émissions gazeuses provenant du procédé chimique de traitement des déchets plastiques. Ce dispositif, nommé oxydateur thermique, permettra de détruire les Composés Organiques Volatils (COV) par la chaleur afin d’écarter tout risque de nuisances olfactives. Cet équipement fera l’objet d’un contrôle régulier afin d’assurer son bon fonctionnement et son efficacité.
Un démonstrateur de la technologie Infinite Loop, qui sera utilisée pour le projet PARKES est actuellement en activité au Canada, permettant de tester en conditions réelles les équipements et mesures de confinement et de traitement des odeurs décrits plus haut. Cet outil industriel, bien qu’installé à proximité d’habitations, ne génère aucune nuisance olfactive et n’a fait l’objet d’aucun signalement par les riverains proches.

Concernant le bruit, les activités sonores (broyage, lavage, …) seront situées dans l’usine de préparation et installées à l’intérieur de locaux fermés. Des mesures seront prises pour que les émissions sonores des équipements bruyants soient réduites au maximum et respecter les seuils fixés dans les arrêtés préfectoraux. Ces valeurs ne pourront excéder 70 décibels en période de jour et 60 décibels en période nocturne.

Dans l’hypothèse où 100% de la logistique serait assurée par voie routière, le trafic routier serait limité en moyenne à 6 camions/heure, soit 60 camions /jour. Aucun camion ne circulera le weekend.

Aucune route supplémentaire n’est prévue pour l’approvisionnement des matières premières : les camions transiteront par le portail nord de la plateforme et rejoindront directement les accès autoroutiers majeurs à proximité. Aucune nuisance n’est attendue au niveau des agglomérations de Carling, L’Hôpital ou Saint-Avold.

24. Martine HARTMANN

Avis exprimé par Carte T

Nous sommes absolument contre, nous résidons à proximité, alors bonjour la pollution, nous sommes déjà assez pollué avec les usines à proximité sans en rajouter encore une.

23. Cédric PERBEN

Eastman considère que le projet PARKES répond aux principes de l’économie circulaire. Avec son échelle industrielle, il est structurant et complémentaire avec les technologies de recyclage mécanique actuelles. Pour que l’usine française de PARKES puisse traiter davantage de déchets français, quelles barrières faudrait-il lever ou quelles aides faudrait-il apporter pour permettre l’élimination des déchets en provenance de France ?

Réponse : 

Bonjour, nous vous remercions pour votre question.

De manière générale, un facteur favorable pour favoriser le traitement des déchets en provenance de France serait l’amélioration de la collecte, qui devrait permettre d’orienter davantage de déchets PET vers des filières de recyclage, dont le projet Parkes pourrait alors bénéficier.

23. Alain PRADEL

Comment réduire nos déchets si nous ne soutenons pas ce type d’activité à se développer ?
Il est primordial que nous puissions, recycler et valoriser nos déchets plastiques en leur donnant une seconde vie, plutôt que de les enfouir sans se poser de questions…!
Il est temps de prendre conscience de la pollution générée par les déchets, et agir pour laisser une terre propre aux générations futures.
Ce projet est un vrai tremplin pour le développement de l’économie circulaire et s’inscrit totalement dans la politique du développement durable.
Comment ne pas être favorable au projet PARKES ?
Avis donc très favorable.

22. Pierre PARTOT

Bonjour,

Je pense qu’un service de sécurité sera mise en place. Pourriez-vous m’indiquer quels postes seront disponibles ? En interne ou une société privée.
Merci pour votre réponse .
Cordialement.

 

Réponse : 

Bonjour Monsieur, nous vous remercions pour votre question.

Le projet PARKES est prévu au sein de la plateforme industrielle Chemesis, qui réunit une dizaine d’entreprises employant 1 500 salariés directs. Cette plateforme mutualise les services de sûreté du site, avec un gardiennage commun. A ce jour il n’est donc pas prévu de faire appel à d’autres services de sécurité.

De manière plus générale, le recrutement en vue de l’exploitation des usines démarrera en 2025 et se poursuivra jusqu’en 2027. Les informations concernant le recrutement et le profil des postes recherchés seront communiquées dès le début de l’année 2025.

22. Jean-Marc PASCOLO

Mettre sous le nez de 10.000 habitants cette usine n’est pas forcément une excellente idée. D’autant plus que le site n’est pas dépollué et contient du benzène : 20 000 fois la quantité autorisée. Le site est aussi signalé dans « l’Atlas des zones polluées par le PCB » (polychlorobiphényles). L’Atlas présente les informations tirées de la base de données BASOL sur les sites et sols pollués, de la base nationale de données BASIAS qui regroupe les inventaires historiques régionaux d’activités industrielles et de services susceptibles d’avoir engendré une pollution de l’environnement et la base de données ARIA du Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI). Les sols du site (qui s’étend sur plus de 50 ha) sont perméables et gréseux et contiennent 20 000 fois plus de benzène que ce qui est autorisé ! Et vous voulez faire travailler des gens là-dessus !
En plus cette usine aura besoin de vapeur et celle-ci proviendra du groupe 6 de la centrale thermique Émile Huchet qui fonctionne actuellement avec 300 000 tonnes de charbon importé d’Australie, de Colombie et d’Afrique du Sud. Et un mix futur probable de pellets issus de la biomasse des forêts locales. Bonjour le CO2 ! Sans compter les besoins en eau qui sera pompée dans la nappe phréatique au détriment des besoins naturels locaux. Avec une prévision alarmante à la baisse sur le long terme. Et tout ça à proximité de zones classées NATURA 2000. Franchement, le secteur pourrait évoluer d’une autre façon que de devenir une poubelle industrielle. Et on ose nous parler de CO2 et d’écologie.

21. Bernard RICAUD

Bonjour, En URGENCE, en 2020 les Chinois ont construit un hôpital de 1000 lits en moins de 1 mois!
En URGENCE, en 2023 en Europe pour construire une usine de dépollution PET, il nous faut 36 mois!

21. Aude NOIROT

Quels avantages sont avancés pour le recyclage chimique par rapport au recyclage thermique? Y a-t-il un risque de concurrence avec le système de recyclage déjà en place ? Comment allez-vous assurer la non-concurrence avec le recyclage mécanique ?
Comment assurer une réelle priorité au recyclage mécanique alors que déja 70% des besoins en capacité de traitement peuvent être assurés par le recyclage chimique ? (en prenant les chiffres les plus positifs concernant les capacités de l’usine de préparation du plastique, c’est-à-dire 100 000 tonnes en tant qu’intrants purs pour le procédé, ce qui signifie des intrants sur le site plus haut car il y a toujours des pertes dans le tri).

 

Réponse : 

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

 

Il existe aujourd’hui différentes technologies de recyclage du plastique PET, qu’il s’agisse du recyclage mécanique, du recyclage chimique par solvolyse (méthanolyse, glycolyse, hydrolyse…) ou encore du recyclage chimique par conversion thermique (cf. Fiche thématique : Les différentes technologies de recyclage du plastique www.concertation-projet-parkes.fr/wp-content/uploads/2023/10/Les-differentes-technologies-de-recyclage-du-plastique.pdf).

Le recyclage mécanique, qui est la principale technique utilisée aujourd’hui pour le plastique PET, consiste en un broyage et une refonte de la matière utilisée dans le but de l’utiliser à nouveau. Si cette technologie est fiable et efficace pour un certain nombre de plastiques, elle connait aujourd’hui plusieurs limites : elle ne permet pas de séparer les polymères de leurs additifs, elle peut s’accompagner d’une dégradation du matériau d’origine à chaque cycle de recyclage, et enfin elle ne peut s’appliquer à certains plastiques particulièrement complexes.

En complément du recyclage mécanique, d’autres technologies de recyclage moléculaire sont développées, à l’exemple de la technologie Infinite Loop, qui est une technologie de recyclage par méthanolyse, à basse température (80°C) et sans pression. Cette technologie permet d’obtenir une haute pureté de monomère avec un très bon rendement. Elle offre ainsi plusieurs avantages :

 

  • Un recyclage de déchets plastiques PET qui ne peuvent aujourd’hui pas être recyclés
  • Un recyclage « à l’infini », sans dégradation de la qualité du plastique
  • Une production PET d’un haut degré de pureté, de qualité vierge, utilisable par exemple dans les emballages de qualité alimentaire
  • Une solution plus respectueuse de la planète, puisqu’elle nécessite peu d’énergie pour son fonctionnement et permet ainsi de réduire la consommation de gaz à effet de serre par rapport à la production initiale d’un plastique PET par procédé pétrochimique.

 

La segmentation de marché entre le PET mécanique et le PET chimique sera probablement réalisée sur des bases de marché, en fonction de l’offre, de la demande et des prix. Le prix du PET recyclé (rPET) chimique sera sûrement plus élevé que le rPET mécanique mais sa qualité sera meilleure puisque équivalente au PET vierge. En fonction de leur stratégie, de leurs besoins, de leur cahier des charges et de leur positionnement sur le marché, les metteurs sur le marché pourront n’utiliser que du rPET recyclé mécaniquement, ou un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, l’objectif de l’usine n’est pas de concurrencer le rPET mécanique, mais de concurrencer le PET vierge et d’éviter ainsi l’extraction de pétrole pour fabriquer de nouveaux plastiques.

Le projet PARKES prévoit la préparation annuelle de 145 000 tonnes de déchets plastiques issus de différentes sources de déchets (phase 1), pour alimenter plusieurs process de recyclage moléculaire et mécanique. Le plastique PET contenu dans ces déchets servira à alimenter l’usine de recyclage par dépolymérisation (étape 2), qui permettra la production de 70 000 tonnes/an de PET recyclé. Les autres plastiques (PE/PP/PS, PVC, PEBD, autres) seront eux dirigés vers d’autres sites de recyclage mécanique ou chimique. Le recyclage réalisé en phase 2 est bien un recyclage complémentaire au recyclage mécanique, qui doit rester la priorité pour les plastiques que l’on sait déjà recycler et vers lequel seront dirigés les autres déchets plastiques préparés en phase 1.

 

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