Concernant le site de préparation de matières plastiques de 50 à 100 000 tonnes par an », s’agit- il de la quantité réellement disponible en intrant pour le recyclage ? ou s’agit-il des capacités maximales du site ? Puisque l’usine de recyclage chimique est prévue pour une capacité de 70 000 tonnes par an, comment la priorité donnée au recyclage mécanique peut-elle être garantie ?

 

Réponse : 

Bonjour Madame, nous vous remercions pour votre question.

Le projet PARKES prévoit la préparation annuelle de 145 000 tonnes de déchets plastiques issus de différentes sources de déchets (phase 1), pour alimenter plusieurs process de recyclage moléculaire et mécanique. Le plastique PET contenu dans ces déchets servira à alimenter l’usine de recyclage par dépolymérisation (étape 2), qui permettra la production de 70 000 tonnes/an de PET recyclé. Les autres plastiques (PE/PP/PS, PVC, PEBD, autres) seront dirigés vers d’autres sites de recyclage mécanique ou chimique.

L’usine de recyclage par dépolymérisation doit donc permettre le recyclage de certains plastiques très utilisés mais qui ne font aujourd’hui l’objet d’aucune valorisation. Il s’agit donc d’un recyclage complémentaire au recyclage mécanique, qui doit rester la priorité pour les plastiques que l’on sait déjà recycler.